رفض الدكتور المهدي لحلو عضو المكتب السياسي للحزب الاشتراكي الموحد و الخبير الاقتصادي المعروف دعوة سفير فرنسا لحضور حفل السفارة بمناسبة العيد الوطني لفرنسا، و قد علل الرفيق لحلو في رسالة الاعتذار (المنشورة أسفله) التي وجهها للسفير موقفه الرافض للحضور احتجاجا على بيان الرئاسة الفرنسية الداعم للعدوان الصهيوني على غزة..
Rabat le 12 juillet 2014
A Monsieur Charles Fries, Ambassadeur de France au Maroc
Monsieur l’Ambassadeur,
Nous avons reçu avec plaisir l’invitation que vous nous avez envoyée cette semaine en vue de prendre part à la réception que vous organisez lundi 14 juillet, à Rabat, à l’occasion de la Fête nationale de votre pays.
Bien naturellement, nous comptions, ma femme et moi-même, être des vôtres, pour fêter avec vous et avec le peuple français les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de recherche de la paix, pour nous-mêmes et pour tous les opprimés de la terre, qui nous unissent. Malheureusement, nous avons été stoppés dans notre élan par le communiqué pour le moins surprenant de la présidence française, publié en milieu de semaine, apportant un soutien sans réserve de votre Président aux actions de destruction et de meurtre menées depuis quelques jours par l’armée d’Israël contre le peuple palestinien à Gaza.
De la part de Monsieur François Hollande - ami personnel de l’ancien Président français Jacques Chirac, pour qui nous gardons ici une immense estime autant pour ses gestes et ses prises de position, au nom de la France, en faveur de la paix en Palestine que dans son refus de la guerre américaine contre l’Irak en 2003, et dont on apprécie encore aujourd’hui combien c’était la voix de la sagesse dans cet Orient devenu au fil du temps plus trouble qu’il ne l’a jamais été – l’encouragement de fait donné à Israël pour aller plus avant dans la négation des droits du peuple palestinien est une posture pour le moins inamicale vis-à-vis de tous les arabes.
Vous comprenez bien, Monsieur l’Ambassadeur, que cela soit pour nous inacceptable, parce qu’il n’exprime pas la tradition de la diplomatie de votre pays ni les sentiments de solidarité du peuple français à l’égard du peuple palestinien, écrasé de nouveau aujourd’hui sous le déluge de feu de Tsahal.
Dans l’espoir que vous-même, Monsieur l’Ambassadeur, et vos collègues au Quai d’Orsay remettiez un peu de bon sens et, surtout, d’humanisme dans ce qui sort présentement de l’Elysée.
Avec l’expression de ma haute considération.
Mehdi Lahlou, Professeur, Insea, Rabat
A Monsieur Charles Fries, Ambassadeur de France au Maroc
Monsieur l’Ambassadeur,
Nous avons reçu avec plaisir l’invitation que vous nous avez envoyée cette semaine en vue de prendre part à la réception que vous organisez lundi 14 juillet, à Rabat, à l’occasion de la Fête nationale de votre pays.
Bien naturellement, nous comptions, ma femme et moi-même, être des vôtres, pour fêter avec vous et avec le peuple français les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de recherche de la paix, pour nous-mêmes et pour tous les opprimés de la terre, qui nous unissent. Malheureusement, nous avons été stoppés dans notre élan par le communiqué pour le moins surprenant de la présidence française, publié en milieu de semaine, apportant un soutien sans réserve de votre Président aux actions de destruction et de meurtre menées depuis quelques jours par l’armée d’Israël contre le peuple palestinien à Gaza.
De la part de Monsieur François Hollande - ami personnel de l’ancien Président français Jacques Chirac, pour qui nous gardons ici une immense estime autant pour ses gestes et ses prises de position, au nom de la France, en faveur de la paix en Palestine que dans son refus de la guerre américaine contre l’Irak en 2003, et dont on apprécie encore aujourd’hui combien c’était la voix de la sagesse dans cet Orient devenu au fil du temps plus trouble qu’il ne l’a jamais été – l’encouragement de fait donné à Israël pour aller plus avant dans la négation des droits du peuple palestinien est une posture pour le moins inamicale vis-à-vis de tous les arabes.
Vous comprenez bien, Monsieur l’Ambassadeur, que cela soit pour nous inacceptable, parce qu’il n’exprime pas la tradition de la diplomatie de votre pays ni les sentiments de solidarité du peuple français à l’égard du peuple palestinien, écrasé de nouveau aujourd’hui sous le déluge de feu de Tsahal.
Dans l’espoir que vous-même, Monsieur l’Ambassadeur, et vos collègues au Quai d’Orsay remettiez un peu de bon sens et, surtout, d’humanisme dans ce qui sort présentement de l’Elysée.
Avec l’expression de ma haute considération.
Mehdi Lahlou, Professeur, Insea, Rabat
0 commentaires:
إرسال تعليق